Après avoir procédé à une analyse des échantillons de la cargaison du riz à bord de OCEAN PRINCESS, riz de « qualité douteuse et impropre à la consommation », selon la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) et d’autres organisations de la société civile, l’Institut national d’hygiène (INH) a déclaré que les échantillons de riz analysés sont de qualité d’hygiène et de sécurité sanitaire « satisfaisante ».
Les analyses se sont déroulées du 22 au 27 janvier 2019. Le rapport d’analyse indique que « les produits analysés sont propres pour la consommation humaine et pour l’alimentation animale », s’agissant des avis et interprétations des résultats sur les échantillons de riz en question.
La Ligue des consommateurs du Togo (LCT) et l’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITTO) s’étaient opposé au débarquement de ce riz au Port autonome de Lomé (PAL). A en croire ces organisations, cette cargaison contient un produit impropre à la consommation. Elles ont saisi les autorités compétentes pour que ce soit renvoyé des eaux togolaises. La LCT est allée plus loin en saisissant le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Pour les responsables de ASVITTO, « Il s’agit en effet d’un riz Birman de 22 000 tonnes destinée préalablement à la Guinée, commandé par la société Huilerie de Guinée Conakry ».
La cargaison arrivé à destination conformément aux bordereaux d’envoi, les produits importés à bord de ce navire ont été soumis aux analyses biochimiques par les autorités guinéennes qui ont constaté que le riz Birman qui faisait partie de la marchandise commandée a « des anomalies liées aux poids et à la qualité » et donc impropre à la consommation. L’Etat guinéen a pris des mesures responsables qui s’imposent : « L’administration ne donnant aucune autorisation pour le débarquement et la commercialisation de ce riz », ordre a été donné par le ministre guinéen du Commerce de « renvoyer les 22 000 tonnes de riz Birman au fournisseur ».
Au Togo, le navire OCEAN PRINCESS qui transporte la cargaison a déjà fait plusieurs allers et retours. Tout porte à croire que certains veulent faire débarquer le riz.
Pour l’Institut national d’hygiène, « le présent rapport ne se rapporte qu’à l’échantillon soumis à l’analyse, il ne prend pas en compte l’incertitude de mesure. Il ne représente ni un certificat, ni une autorisation de vente des produits soumis à l’analyse ».
Eu égard à ces résultats, il est clair que le doute persiste sur la qualité de ce riz qui fait polémique depuis quelques semaines au Togo. Des informations indiquent, aux dernières nouvelles, que le navire a pris la direction du Burkina Faso. Mais c’est à prendre avec des pincettes.
Nicolas
Source : www.icilome.com
le navire accostera au port de Ouagadougou !
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