L’admission du Togo pour le Compact Millennium Challenge Corporation (MCC) suscite davantage de curiosité sur cette nouvelle relation entre le pays de Faure Gnassingbé et les Etats-Unis d’Amérique. Dans une interview exclusive avec le Dr Albert Kate, notre envoyé spécial à Washington DC, la Présidente directrice générale Alice Albright en charge du département MCC a donné quelques précisions sur le programme.
Après avoir indiqué que cette nouvelle mise à niveau du Togo signifie que les États-Unis travailleront “en étroite collaboration” avec le gouvernement togolais pour déterminer les défis, puis les financer, elle a ensuite été interrogée sur la question de savoir s’il s’agissait d’une dette.
« Ce n’est pas un emprunt. C’est ce que nous appelons “a grant”, un don. Il n’y a pas de remboursement, il n’y a pas d’intérêt. Il s’agit simplement de fournir des fonds. Nous devons maintenant configurer les entités de différentes manières pour gérer la façon dont le projet est réalisé. Mais ce n’est pas remboursable. Nous appelons cela une donation.”
Selon la responsable américaine, pour que le Togo reste éligible au Compact MCC, le pays doit : gérer l’économie, investir dans le peuple, continuer à travailler sur les droits démocratiques et continuer à lutter contre la corruption.
Source : icilome.com