Du 27 novembre au 4 décembre dernier, Abidjan la capitale économique de la Côte d’Ivoire a abrité la 7èmeédition du concours régional de plaidoyer en Droit international humanitaire (DIH). Cette compétition aregroupé 11 pays d’Afrique francophone notamment le Burkina Faso, le Congo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Togo et la Tunisie. L’équipe togolaise a été représentée par trois étudiants de l’Institut supérieur de droit et d’interprétariat (ISDI). Elle a, à travers sa prestation, épaté le jury et fini la compétition avec le titre de meilleure présentation,malgré son élimination en demi-finale, face au Congo, vainqueur de l’édition.
Après avoir été sacrée championne lors de la phase nationale du concours de plaidoyer en DIH, l’équipe de l’Institut supérieur de droit et d’interprétariat (ISDI) avait la lourde responsabilité de représenter le Togo lors de la phase régionale. Florent Had-Missa GNANLE, Marie-Michèle HUNLEDE et Fidèle Lévi GUENKOU, tous trois étudiants en Master option « Passation des marchés publics » à l’ISDI, ont été les porte-étendards du Togo.
Malgré la complexité du concours et la nette différence avec leur parcours universitaire qui n’a rien de commun avec le droit international humanitaire, ils ont réussi à se frayer un chemin jusqu’en demi-finale. L’équipe a d’ailleurs reçu les félicitations du jury pour son organisation et son esprit d’équipe qui a suscité la curiosité. Mais au final, le trophée est allé au Congo dans une finale qui l’a opposé à la Côte d’Ivoire.
Malgré tout, la délégation togolaise est rentrée la tête haute. « C’est pour moi un honneurde porter les couleurs de notre pays le Togo par l’intermédiaire de l’ISDI à ce prestigieux concours. Il faut reconnaitre que l’objectif que nous nous sommes fixé qui est de remporter le trophée n’a pas été atteint. Cependant, je reste animé par un sentiment de satisfaction, car au-delà de tout, ce fut non seulement une bonne expérience, mais aussi l’occasion de tisser des liens avec les camarades de la Région. Sans être prétentieux ni partisan de l’à-peu-près, il faut se féliciter de notre résultat. Être une équipe demi-finaliste et meilleure présentation n’était pas aisé, vu le niveau des autres équipes. J’encourage la jeunesse togolaise à emboîter nos pas afin que notre pays le Togo, l’or de l’humanité ne cesse de briller », a affirmé Fidèle Lévi GUENKOU.
Ce concours a pour objectif de sensibiliser les étudiants et leurs responsables académiques aux questions du DIH en créant un environnement favorable au développement de l’enseignement de cette discipline dans les milieux académiques africains. Il est censé permettre aux étudiants d’étendre et de consolider leurs connaissances en la matièreen maniant à la fois ludique et pratique.
D’ailleurs, l’objectif ultime du concours qui se résume dans le slogan « Takelaw out of the books », c’est-à-dire sortir le droit des livres, cherche en effet à confronter les candidats aux difficultés pratiques des règles de droit humanitaire qu’ils apprennent en théorie.
A travers un exercice de cas pratique fictif dont les faits évoluent au fur et à mesure du déroulement de la compétition, les candidats sont testés sur leur connaissance en droit international humanitaire de manière générale. Ainsi, ce concours occasionnant très souvent un grand stress eu égard à la densité du programme, le CICR, structure organisatrice, joint toujours à la compétition des instants de divertissement.
Shalom A
Source : www.icilome.com