ma voix de courroux que berce l’espoir ».
L. S. Senghor
MARC MESSAN ATIDEPÉ
De nouveau me monte au front ton nom
Qui donne vie aux rêves orphelins
De nouveau me viennent à l’esprit sept syllabes, sept voyelles
Qui donnent espoir à la Nation de demain
Ehwééé ! C’est le cinquième mois, le cinq mai
Tu as sacrifié le plus cher pour le nécessaire
Tu es rentré dans la douceur des Martyrs
Une hysope rouge à la gorge
Qui a dit que Soudou ne sera pas doux
Pour toi qui as goûté à toutes les souffrances?
Qui donc a dit que Soudou ne sera pas si doux
Pour toi qui as goûté à toutes les offenses?
Ton sang n’est point futile, ô Marc!
Il nourrit les hommes aux rêves nobles
Montre alors les embûches de ces rêves
Toi désormais présence éloignée
Que me soit prêtée l’échelle de Jacob
Mais aussi des mains sages pour t’apporter
Ces messages de renaissance et de reconnaissance
Ô Marc, marque bien la classe oublieuse !
Eloi Koussawo, Lomé, mai 1992.
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Source : icilome.com