Les conditions misérables et inhumaines dans lesquelles travaillent les employés à Scan-Togo ont été rendu publiques mardi par le Syndicat démocratique des mines (SYDEMINES) et Solidarité et action pour le développement durable (SADD) lors d’une conférence de presse à Lomé.
Ces syndicats déplorent les conditions difficiles dans lesquelles ces employés travaillent, surtout les 400 personnels abusivement appelées des « contractuels ». Ils ne sont pas déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ils n’ont pas droit au bus ni accès à la cantine de Scan-Togo. Ils sont interdits d’accès à la clinique de la société. Ils n’ont pas d’assurance et c’est difficilement qu’ils perçoivent leurs maigres salaires à la fin du mois.
Mais à côté d’eux, 200 autres employés qu’on dit permanents, sont bien traités par Scan-Togo qui pointe du doigt ETGM, la société qui a recruté et sous-traite les employés contractuels considérés comme des sous-hommes. Il s’établit un jeu de ping pong entre Scan-Togo qui refuse de reconnaître ces employés comme permanents et ETGM qui accuse l’entreprise.
Pour Sedonou Kodjovi, Secrétaire général de SYDEMINES, Scan-Togo soumet les employés contractuels aux pires formes de travail, mais refuse d’assumer ses responsabilités. Il dénonce une forme de discrimination instaurée au sein de Scan-Togo et appelle le gouvernement à aller au secours de ces employés.
I.K
Source : www.icilome.com