Les quatre Nigérians comparaissaient depuis le 19 septembre dernier pour avoir recruté, sur de fausses promesses d’emploi ou d’études, des jeunes filles parfois mineures au Nigeria, organisé leur périlleux voyage vers la France, où une fois arrivées, elles ont été forcées à se prostituer au Bois de Vincennes.
Les « Bois de Vincennes » sont connus pour la forte activité de prostitution qui s’y déroule. Au sein des filles qui y deviennent des « objets de commerce » pour les clients et surtout les proxénètes, il y a plusieurs Africaines attirées en France par de fausses promesses d’embauche.
Ce sont quatre nigérians, les nommés O. Wiseborn, Br. et Bl. Ubi, et B. Awainsosa qui passaient ce mercredi 27 septembre 2023 devant la Cour d’assises du Val-de-Marne en France, pour une révision du jugement de la Cour d’Assise de Paris les ayant condamnés à des peines allant de 10 à 19 ans.
La Cour est allée dans le sens des premiers juges. La Présidente prononçant le verdict a déclaré : « La cour a pris en compte l’extrême gravité des faits reprochés” et “la manière dont ces jeunes filles ont pu voir leur humanité niée dans un but mercantile ».
Lors des audiences, les accusés ont reconnu les faits, cherchant toutefois à minimiser leur rôle et leur implication.
Aux termes des débats sur leur véritable rôle dans ce circuit de proxénétisme, les nigérians ont écopé de peines allant de huit (08) à dix-huit (18) ans de prison ferme. Les témoignages d’une victime d’avortement forcé alors qu’elle n’était âgée que 14 ans au moment des faits, a mis au grand jour la cruauté de ces circuits proxénètes.
Source : icilome.com