4 mois pour la campagne de la transhumance 2019

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Dans un communiqué rendu public, le ministère en charge de l’Agriculture informe que la campagne de la transhumance 2019 aura une durée de 4 mois. Cette campagne qui prône la tolérance sur l’émigration périodique des troupeaux au Togo et la cohabitation entre les peuls et les autochtones, se déroulera entre 31 janvier et 31 mai 2019.

« Nous demandons aux acteurs impliqués dans la gestion de la transhumance de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement de la dite campagne selon le plan opérationnel de gestion de la transhumance 2019 », indique le communiqué.

Dans le souci de créer une bonne ambiance autour de la campagne de la transhumance 2019, le gouvernement togolais a pris des mesures idoines pour assurer son bon déroulement.

Selon le communiqué, le gouvernement compte sur le civisme des présidents des comités préfectoraux de la transhumance, des responsables opérationnels préfectoraux de la transhumance, des agriculteurs, des ONG et des autres partenaires pour une meilleure gestion de la transhumance 2019.

Rappelons que la campagne de la transhumance de l’année 2018 qui a couvert la période du 31 janvier au 31 mai, a révélé 09 cas de dévastations. Aucun cas de conflit meurtrier n’a été signalé, contrairement aux années précédentes qui ont connues des pertes en vies humaines et matérielles causés par des heurts entre les autochtones et les peuls transhumants. Un bilan donc satisfaisant pour le Togo.

Lors de la rencontre-bilan de la campagne de la transhumance 2018, initiée par le Comité National de la Transhumance (CNT) en collaboration avec le ministère chargé de l’Elevage, tenue les 28 et 29 août derniers à Blitta, les acteurs se sont mis d’accord sur « l’option d’une transhumance apaisée ».

C’était également l’occasion de faire le point des actions en cours dans le cadre de la mobilité du cheptel en rapport avec la transhumance, l’éducation et la formation des communautés pastorales au Togo, les marchés à bétail au Togo, l’expérience des pays voisins sur la gestion de la transhumance.

Nicolas

Source : www.icilome.com