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Les anciens présidents nigérian Olusegun Obasanjo et ghanéen J. Rawlings auraient changé de position en ce qui concerne la crise politique togolaise.
C’est, en tout cas, ce qu’on peut déduire des propos du président Faure Gnassingbé lors d’une récente interview accordé au journal Jeune Afrique. Interrogé par le journal sur ses relations avec Olusegun Obasanjo et John Rawlings après leur prise de position vis-à-vis au début des protestations populaire, le président Togolais a indiqué que « l’incident » était clos.
Crise au Togo: l’ex-président nigérian Obasanjo enfonce le clou !
« Ils s’en sont, l’un et l’autre, expliqués depuis auprès de moi. Ils ont à présent bien intégré les vrais enjeux de cette crise » a déclaré Faure Gnassingbé.
En octobre dernier, l’ex président nigérian avait en effet interpellé le chef de l’État Faure Gnassingbé sur la situation du pays au cours d’une interview accordée au journal Jeune Afrique.
« Il doit (Faure Gnassingbé, Ndlr) mettre fin à la vague de violence. (…) Il a dû épuiser toutes les idées qu’il a pu avoir en terme de développement (…) A un moment il faut savoir quitter les choses sinon les affaires vous quitteront » avait déclaré Olusegun Obasanjo.
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Quelques jours plus tôt, c’est l’ancien président ghanéen Jerry John Rawlings qui invitait, par le biais d’un communiqué, l’armée togolaise à la retenue afin d’éviter de plonger le pays dans une guerre civile.
« La guerre civile ne peut être bénéfique, ni aux populations ni au gouvernement (…) force est de constater que le peuple togolais a jusque-là manifesté dans la paix et la non-violence. Nous devons respecter leur processus visant à faire entendre leur cause surtout parce qu’il se caractérise par la non-violence. En cas de conflit, les civils non armés sont ceux dont le sang sera le plus répandu. Les manifestants auraient pu adopter un comportement violent, mais ils l’ont évité jusque-là et, pour cela, les troupes gouvernementales doivent également faire des efforts pour s’assurer que cela ne se transforme pas en guerre civile », pouvait -on lire dans le communiqué.
Des propos qui avaient été interprétés par certains observateurs comme un soutien des anciens chefs d’Etat aux revendications des populations.
Source : www.togoweb.net