Le parti FDR tisse ses réseaux à l’international

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Le parti politique de l’opposition les Forces Démocratiques de la République (FDR) tisse ses réseaux à l’international. De l’Afrique en Europe, son président, Me Paul Dodji Apévon, sillonne, discute, prend des contacts.

Les FDR veulent être une organisation politique d’envergure nationale et internationale. C’est pourquoi dès leur création, leurs premiers responsables multiplient les initiatives dans leur démarche de conquérir le pouvoir.

Sur le plan local, Me Paul Dodji Apévon fait partie d’un regroupement, Groupe des 6, qui discute avec le Combat pour l’alternance politique (CAP 2015), afin d’harmoniser leur point de vue dans les méthodes pouvant déboucher sur l’alternance.

La lutte des FDR va au-delà du Togo et s’inscrit dans un ensemble régional à même d’instaurer ou enraciner la démocratie un peu partout où vivent les hommes. Me Apévon est actif dans la création des Partis Africains pour la Démocratie et le Développement (UPADD) dont les bases sont déjà posées.

Dans cette optique, les FDR entretiennent de bonnes relations avec le NPP de Nana Akufo-Ado, actuel président du Ghana. Les contacts avec le parti sankariste au Burkina Faso sont réguliers.

Le président des FDR a participé à Berlin, en Allemagne, à une conférence de la Fondation Konrad Adenauer à l’endroit des partis africains du centre droit. A cette occasion, il « avait discuté avec des autorités politiques allemandes, notamment l’architecte des différentes campagnes électorales victorieuses de Angela Merkel », rapporte une source interne au parti.

Actuellement, Me Paul Dodji Apévon est en Belgique toujours pour étoffer son carnet d’adresses. « Dans un monde globalisé, caractérisé par l’imbrication des intérêts des pays, les contacts à l’international revêtent d’une importance capitale pour appuyer et parachever les efforts déjà consentis à l’interne », estime Kohan Binafame, membre des FDR.

Et d’ajouter : « Négliger la dimension extérieure dans la lutte que mène le peuple togolais pour mettre fin au régime cinquantenaire des Gnassingbé et créer les conditions d’une vraie démocratie, c’est se leurrer et limiter les chances d’un prompt aboutissement de ce combat ».

A.H.

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