Quelque 15.000 infirmières s’étaient mises en grève lundi dernier dans les hôpitaux publics afin d’obtenir de meilleures conditions salariales et de travail et pour protester contre le sous-équipement et le manque de médicaments.
Le lendemain, le vice-président Constantino Chiwenga avait annoncé leur licenciement, les accusant d’être « politiquement motivées ».
L’Association des infirmières du Zimbabwe avait dit avoir « pris connaissance » de la décision de M. Chiwenga tout en soulignant qu’elles restaient en grève.
Mais dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, l’Association écrit que « pour préparer la réouverture de négociations et assurer la protection des travailleurs, nous avons décidé d’arrêter notre mouvement social ».
Elle appelle à la reprise du travail lundi alors que le gouvernement a commencé à recruter des infirmières à la retraite et d’autres qui sont au chômage pour remplacer celles qui ont été licenciées.
Le vice-président Chiwenga, un général, a dirigé l’évincement du président Robert Mugabe en novembre 2017 quand l’armée a brièvement pris le contrôle du pays avant l’accession d’Emmerson Mnangagwa à la présidence.
Cette grève des infirmières constituait un test de la volonté de réformes du nouveau président.
M. Mnangagwa a promis de relancer l’économie et les finances sorties exsangues du règne sans partage de trente-sept ans de Mugabe.
Source : www.cameroonweb.com