« La plupart des commerçants venaient de Soweto, le plus grand marché informel de Kanyama, explique l’économiste zambien Chimbamba Kanyamba. Lorsque la police est venue les chasser il y a une semaine, beaucoup ont essayé de trouver un autre lieu pour continuer leurs ventes. La police les a suivis et leur a demandé d’arrêter. »
Selon l’économiste, durant ces quatre derniers jours il y a eu le sentiment parmi les commerçants qu’on se souciait plus de « nos frères qui meurent du choléra que de ceux qui meurent de faim ».
« Les interdire de vente sans leur proposer d’alternatives revient à les condamner. Pour 90% de la population de Kanyama, la principale source de revenus est le commerce. Donc lorsque vous fermez un marché, comme c’est le cas depuis plus de deux semaines maintenant, vous pouvez vous attendre à ce genre de réaction. Les gens ne perçoivent plus aucun revenu. »
Source : www.cameroonweb.com