Yark: "Ceux qui sont à Mango, Bafilo et Sokodé sont heureux sans les marches"

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Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Colonel Yark Damehane et son collègue en charge de la communication Guy Madjé Lorenzo ont démenti mercredi en conférence de presse, l’information selon laquelle des exactions auraient été commises sur les populations de Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février derniers. Les deux ministres parlent d’une fausse allégation de tendance à ternir l’image du Togo à l’étranger et appellent les professionnels de médias à plus de professionnalisme.

D’après le ministre,  l’information selon laquelle les forces de l’ordre ont passé à tabac les habitants de Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février derniers est partie d’un message vocal posté sur les réseaux sociaux par un jeune, qui dans la foulée a été  démasqué par ses camarades  et convoqué par le chef canton de la localité, accompagné par ses parents.

Ceci étant, le Colonel Yark dit avoir demandé à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, la liste exhaustive des personnes tabassées, puisqu’elle (la coalition) soutient que la violence exercée sur les habitants fait partie  des raisons qui motivent la reprise de ses manifestations publiques.

Se prononçant sur l’état de siège en cours dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé, le ministre en charge de la sécurité, rassure que les populations des localités concernées sont heureuses sans les marches de l’opposition.

« On me  parle de  villes assiégées. Ceux qui sont à Sokodé, à Bafilo, à Mango, ne se plaignent. Au contraire, ils se réjouissent aujourd’hui parce qu’ils ont retrouvé la vie normale par rapport à ce qu’ils subissaient. Si aujourd’hui quelqu’un dans ces villes se plaint, c’est un  activiste », a ajouté Damehane Yark.

Dans ce sens, le ministre a réitéré l’interdiction des manifestations de rues dans ces trois villes tant que les armes perdues ne sont pas retrouvées.

Même son de cloche chez  Guy Madjé Lorenzo, qui  après avoir apporté de l’eau au moulin à son collègue, prévient les journalistes à ne pas jeter de l’huile sur le feu en ces moments sensibles au Togo.

« Nous vous demandons seulement de rapporter les faits après les avoir vérifiés. Ne soyez pas rédacteurs de quelqu’un qui a un agenda caché », a-t-il dit.

TogoBreakingNews.info