Depuis lundi 23 décembre dernier, la Commission des lois de l’hémicycle scrute l’avant-projet de loi portant nouveau « Code de la presse et de la Communication » en République togolaise, dont la relecture et la validation ont été effectives en juillet dernier à Kpalimé par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et les principales organisations professionnelles de la presse. Ledit texte sera même soumis au vote des députés ce jeudi 26 décembre. Mais seulement voilà, certaines organisations professionnelles de la presse togolaise qui ont suivi, depuis le début, le processus de relecture dudit texte ne sont plus associées à cette étape parlementaire. Elles ont été tout simplement mises à l’écart par le gouvernement togolais. Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT), l’une des organisations professionnelles de la presse togolaise victime de cette « discrimination », a haussé le ton. Le SYNJIT dénonce un « manque de considération » à son égard et manifeste son « indignation » vis-à-vis de cette démarche « non-inclusive » du gouvernement togolais. Lecture !
Communiqué du SYNJIT
Vote du nouveau Code de la presse/Le SYNJIT s’insurge contre sa mise à l’écart à l’étape parlementaire
En juillet dernier, sur invitation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les principales organisations professionnelles de la presse togolaise se sont retrouvées à Kpalimé pour la relecture et la validation de l’avant-projet de loi portant nouveau « Code de la presse et de la Communication » en République togolaise. Un exercice fastidieux et inclusif qui a permis de parcourir tout le texte en trois (03) jours.
Il a été convenu que le document obtenu après les travaux de Kpalimé soit soumis au gouvernement qui, après adoption, l’enverra à l’Assemblée nationale pour vote. Les organisations professionnelles de la presse ont été invitées à suivre de prè-