Quand Paul Biya a pris le pouvoir au Cameroun en 1982, Macron avait 5 ans. 40 ans plus tard, voilà le même Macron qui rends visite à son homologue. Pourtant, dans les années 90 et le discours à la Baule, la démocratie avec comme corollaire la limitation des mandats présidentiels étaient les conditions sine qua non de fréquentabilité des présidents africains.
La réal politique est passée par là. L’Afrique est redevenue ce continent où les puissances se font la guerre par procuration. La preuve, au même moment, Serguei Lavrov est au Congo Brazzaville, chez un autre président trentenaire au pouvoir.Circulez, il n’ya rien à voir.
Le problème dans tout ça, c’est que les présidents a qui on demande de limiter leur mandats regardent tout ceci avec délectation. Finalement, rester longtemps au pouvoir n’est pas si grave que ça. Non ?
Dites-moi ce que vous pensez de réalisme politique qui se développe beaucoup en occident, région des droits de l’homme et de la démocratie.
Pour finir, quand je vois la foule en liesse accueillir ainsi le président Macron, ça me rappelle le Togo, dans les années 80. Je croyais qu’on avait fini avec ça ? Quand l’Africain se met ainsi en scène devant l’étranger, un représentant de l’ancienne puissance coloniale, alors que rien ne l’y oblige, c’est la faute à qui ? Donnez moi vos avis, je ne veux pas aller plus loin.
Le Cameroun est un pays de contraste. Ils ont les intellectuels les plus affûtés, qui écument les plateaux télé pour dire à L’Afrique ce qu’il faut faire, mais quand parfois on regarde ce qui se fait chez eux, on wanda.
J’espère que des Camerounais ne sont pas nombreux ici. Mais bref, j’ai parlé.
Wandayons vivants.
Gerry.
Source : icilome.com