La lauréate de The Voice Afrique francophone a été la principale artiste d’une rencontre à l’hôtel 2 février mercredi à Lomé. C’était en marge de lancement d’un énième projet agricole dénommé (Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Leading).
Au nom de la célébration de l’accession du Togo à la souveraineté internationale, les inaugurations se suivent dans la capitale comme à l’intérieur du pays par, pour et au nom du chef de l’Etat.
Au-delà du caractère obscur de ces projets sur lesquels on communique tout sauf la transparence dans la gestion des fonds engrangés et les vraies retombées, le pouvoir de Lomé rudement contesté depuis Août 2017 se cherche une image.
Victoire Biakou, lauréate 2018 de The Voice Afrique Francophone a rapidement été récupérée, au nom de la promotion de la culture pour un marketing politique du régime qui a fait couler du sang et des douleurs en 13 ans, plus que le règne d’Eyadema en 38 ans.
Quand le parti bleu tente de récupérer un vrai talent reconnu à l’échelle continentale pour ses coups médiatiques, les espèces sonnantes et trébuchantes sont au rendez-vous, et c’est tout. Mais une carrière d’artiste, si tant est le rêve de la victorieuse de Kpalimé, ne se nourrit pas de l’argent illégal qui traîne dans les couloirs de la présidence.
Faly Ipupa, Magic system et tous les autres grands noms de la musique invités pour venir manger à la table du Prince de Lomé en échange de concert pour divertir les Togolais révoltés, peuvent en témoigner.
Source : www.icilome.com