Le gouvernement togolais veut doter le secteur de la faune et de la flore d’un cadre juridique contre le trafic des espèces sauvages et la mauvaise exploitation des arbres.
L’initiative s’inscrit non seulement dans le cadre de l’axe 3 du Plan national de développement (PND), 2018-2022, mais aussi dans « le cadre de la convention internationale sur le commerce international des espèces menacées d’extinction ».
A Lomé, a débuté le jeudi 21 février 2019, l’élaboration d’un avant-projet de loi pour réprimer les contrevenants qui s’adonnent à l’exploitation anarchique de la faune et de la flore.
Selon Tchakei Essowavana Ousmane, un expert en environnement et développement, « le Togo, en phase avec cette convention qu’il a ratifiée, veut internaliser certaines dispositions, pour pouvoir sanctionner le non-respect de ces textes ».
Il a poursuivi : « C’est la première fois qu’une loi est prise pour criminaliser, ce qui veut dire que quand vous abattez un arbre ou une espèce sauvage, cela constitue un crime, et vous pouvez payer, par une amende ou des peines de prison ».
Nicolas
Source : www.icilome.com