La réalité de la commercialisation des médicaments de qualité inférieure ou falsifiés devient de plus en plus alarmante. Selon l’Ordre des pharmaciens du Togo, près de la moitié des médicaments vendus sur le territoire togolais seraient d’origine douteuse. Des mesures efficaces doivent être prises pour lutter contre ce phénomène.
En parallèle à l’Assemblée mondiale de la santé qui se déroule actuellement à Genève, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organisent ce mardi à Lomé une réunion sur le thème de la prolifération des médicaments contrefaits. Il s’agit de mobiliser davantage les Etats d’Afrique francophone ainsi que leurs partenaires producteurs de médicaments à prendre des engagements en vue de mener des actions concrètes.
En dépit des nombreux plaidoyers et autres techniques de dissuasion des auteurs de ces exactions, le phénomène continue de prendre de l’ampleur. Plusieurs raisons expliquent cette situation : porosité des frontières de nos pays, difficultés d’identification des vrais et faux médicaments, la culture de l’autodiagnostic et de l’automédication, la pauvreté des populations et le coût élevé des prestations médicales.
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