Dans la quête de l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie, les greffiers ont entamé depuis le lundi 22 mai un mouvement de débrayage. Lequel prend fin aujourd’hui. Cependant, annoncent-ils, ce mouvement est reconductible.
Si les greffiers sont en grève, c’est parce qu’ils veulent de meilleures conditions de travail, un Statut particulier, entre autres. Sachant que leur mouvement d’humeur paralyse la Justice, le Syndicat national des greffiers du Togo et l’Association des greffiers du Togo ont sorti une note dans laquelle ils s’excusent des préjudices causés aux justiciables.
« Humblement, nous voudrions rappeler, à l’attention des justiciables et de toute la population togolaise, que ce n’est de gaieté de cœur que les greffiers ont décidé d’entrer en grève. Nous savons combien cela pénalise le justiciable, porte un coup dur à la vie des détenus en attente de jugement et paralyse le service public de la justice », reconnaissent-ils.
Néanmoins, ils ajoutent qu’ils n’ont pas le choix. Tout rentrera dans l’ordre dès que le corps des greffiers aura trouvé une solution à ses revendications, précisent-ils.
Dans le cas contraire, informent le Syndicat national des greffiers du Togo et l’Association des greffiers du Togo, leur grève « est reconductible dans tous les Cours et Tribunaux ».
A.H.
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