Il s’est ouvert hier lundi 1er avril à Lomé un séminaire sous régional sur les savoirs endogènes en Afrique, une initiative de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO).
Ouverte par Kossi Egbétonyo, le ministre en charge de la Culture, la rencontre est placée sous le thème « Valorisation des savoirs endogènes en Afrique ». Elle va durer trois (3) jours et rassemble les participants venus du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Togo. Encadré par des experts venus du Sénégal et du Togo, ce séminaire vise à faire la lumière sur la quote-part des savoirs et savoir-faire endogènes africains dans le développement, afin qu’ils soient intégrées aux processus d’éducation et de formation.
« Je pense que les difficultés actuelles de l’Afrique émanent du fait que nous ne croyons plus en nous. Quand un problème se pose, on fait appel à l’aide extérieure, à la réflexion extérieure. On se trompe avec les idées des autres », a fait comprendre Papa Toumané NDiaye, un consultant en patrimoine culturel.
Les participants, en effet, proposeront des voies et moyens pour une application alternative des savoirs endogènes africains dans les domaines de l’existence pour le bonheur des populations.
Edem A.
Source : www.lomechrono.com