Usage des téléphones portables en circulation : Le ministère de la Sécurité doit sévir

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Les Togolais sont esclaves de la technologie. Avec l’arrivée de cette application appelée WhatsApp, on aura tout vu dans ce pays. Les gens marchent dans la rue et absorbés par les discussions instantanées ayant cours sur leurs appareils, s’oublient et se font la plupart du temps klaxonner. Certains ont déjà connu des accidents.

D’autres ont payé de leur vie cette inattention à nulle autre pareille. Ces actes risqués continuent leur train d’enfer et les automobilistes ne se font pas prier pour entrer dans la danse. Pendant que les automobilistes attendaient le vert des feux tricolores pour reprendre leur chemin, se trouvait parmi eux une dame au volant, la trentaine. Elle sort son téléphone portable androïd et, mine de rien, commence à défiler ses messages reçus. Le volant dans la main gauche, le téléphone dans l’autre.

Quarante (40) secondes plus tard, elle se fait impatiemment klaxonner par les autres passagers, et jusque-là elle était absorbée par les discussions de son téléphone. La scène s’est passée la semaine dernière dans les contrées d’Adidoadin. Une demi-heure plus tard de la même matinée à Bè, une autre dame dans sa Toyota défilait également ses messages, cela pendant qu’elle était en pleine circulation.

Insouciance et irresponsabilité ! Ces gestes irresponsables sont de nos jours dans la circulation et souvent sont cause d’accidents. Ainsi, on a pu constater des adultes sur leurs engins s’adonner aux discussions sur leurs portables, oubliant carrément qu’ils sont en circulation et qu’il faut par conséquent être vigilant. Mais les Togolais ne semblent pas encore prêts pour se départir de ces attitudes pour le mois répréhensibles.

Qu’est-ce que ça leur coûte en effet de s’abstenir de la connexion pendant qu’ils sont en circulation et de se connecter une fois arrivés à destination ? C’est donc qu’il faut maintenant fouler aux pieds ce qui relève du bon sens et de la citoyenneté ? Ainsi en ont décidé la plupart des Togolais.

Et pourtant, les policiers n’en soufflent mot. C’est le moment de sévir contre ces genres de comportement. Que le ministère de la Sécurité prenne des mesures rigoureuses contre ces mépris pour la vie d’autrui en circulation.

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