Le fils aîné du président américain aurait eu des contacts secrets avec ce groupe qui a publié les courriels d’Hillary Clinton durant la campagne.
Le fils aîné du président américain Donald Trump vient de publier ses échanges avec WikiLeaks. Cherchant à minimiser un article du magazine The Atlantic révélant lundi ces liens, Donald Trump Jr. a dévoilé ce qui constitue, selon lui, la chaîne « ?intégrale? » de ses échanges avec WikiLeaks en messages privés sur Twitter entre septembre 2016 et juillet 2017. Le groupe militant cherchait à donner des informations à l’équipe de campagne de Donald Trump et à augmenter l’impact de ses révélations sur Hillary Clinton.
Cette publication par Trump Jr., également réalisée sur Twitter, montre une douzaine de messages provenant du groupe et ce qu’il a désigné comme « ?mes 3 réponses spectaculaires? ». Dans ses messages, WikiLeaks l’informe d’un nouveau site web anti-Trump, réclame que son père tweete à propos des dossiers révélés par le groupe sur Clinton et avertit que, s’il perdait l’élection, le candidat républicain devrait mettre en question le résultat. Le groupe militant demande également à Trump Jr. de lui fournir une déclaration de revenus de son père, assurant que « ?cela améliorerait énormément la perception de notre impartialité? » tout en favorisant l’écho des révélations sur Hillary Clinton.
Un effort promotionnel
En avril, alors que les enquêteurs sont sur la piste d’une éventuelle collusion de la Russie avec la campagne de Donald Trump, ils s’intéressent à une rencontre en juin 2016 de Trump Jr. avec une avocate russe. WikiLeaks lui demande des courriels à propos de cette rencontre. Trump Jr. n’a répondu qu’à trois messages initiaux, remerciant WikiLeaks pour les informations sur le nouveau site web, émettant un commentaire désobligeant à propos de Hillary Clinton et demandant le 3 octobre 2016, juste avant la publication annoncée par WikiLeaks de révélations embarrassantes pour la candidate républicaine, des détails sur cette fuite.
Même s’il n’a pas répondu à la plupart des messages de WikiLeaks, le fils du président n’a pas réagi lorsque le nouveau site web a été évoqué. De son côté, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a assuré sur Twitter que les messages de son groupe s’inscrivaient dans le cadre d’un effort promotionnel. « ?WikiLeaks peut se montrer très efficace pour convaincre des personnes, même très haut placées, qu’il en va de leur intérêt de promouvoir ses publications? », selon lui.
CamerounWeb.com