Twitter a-t-il joué un rôle déterminant dans l’accession au pouvoir de Donald Trump, en lui offrant une caisse de résonance absolument unique pour se faire entendre (et connaître) des électeurs ?
En effet, le président américain, Donald Trump, un grand fan des réseaux sociaux a avoué qu’il n’aurait pas gagné les élections présidentielles sans Twitter.
Trump a déclaré que les médias sociaux sont de « formidables plateformes » qui lui ont permis de communiquer avec les électeurs et de contre-attaquer les histoires sales racontées par les médias à son sujet.
Trump utilise régulièrement Twitter pour multiplier les attaques contre les opposants politiques, les organes de presse et les personnes qui le critiquent. « sans les tweets, je ne serais pas là. J’ai plus de 100 millions d’abonnés entre Facebook, Twitter et Instagram. Plus de 100 millions. Je n’ai pas besoin d’aller voir les faux médias », avait-il déclaré récemment.
Les dirigeants de son parti lui ont demandé de limiter l’utilisation de Twitter. Il a même déclaré que certains de ses amis ont souligné que cela pourrait nuire à sa présidence.
« Pour être honnête avec vous, je ne crois pas que je serais ici s’il n’y avait pas eu les réseaux sociaux », a-t-il affirmé
Dans une interview diffusée sur la chaîne Fox Business Network, le président américain Donald Trump a ajouté : Tweeter est comme une machine à écrire.
« Quand quelqu’un dit quelque chose à propos de moi, je me rends sur Twitter et je règle la situation ».
Ses commentaires surviennent après que sa grande rivale à la dernière présidentielle, Hillary Clinton, ait condamné son usage « dangereux » de Twitter.
La démocrate a déclaré au Graham Norton Show qu’elle « ignore » la plupart des tweets du président, mais a ajouté : « ce qui est dangereux est le fait qu’il utilise Twitter pour les problèmes démocratiques ». Ce dernier envoie les messages insultants à Kim Jong-un, ce qui inquiète vraiment Hillary Clinton.
Les tweets de Trump sur la Corée du Nord ont été largement perçus comme une source de tension au milieu de la menace d’une guerre nucléaire.
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