Les Enseignants-Chercheurs de l’Université de Lomé se préparent pour entrer en grève à compter du 1er avril prochain. Ils se donnent une semaine pour se faire entendre à propos de leurs conditions de travail et de vie. A cet effet, ces enseignants ont donc adressé un courrier au président de l’Université de Lomé, Dodzi Kokoroko ce mardi.
A travers ce courrier, les Enseignants-Chercheurs de l’Université de Lomé réclament « l’élection des doyens des facultés et directeurs des écoles par tous les enseignants sur le principe ‘ un enseignant une voix’ ; le reliquat de l’accord de novembre 2011, à savoir 15% sur le salaire de base et 25% sur les indemnités et l’intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur la liste d’aptitude du CAMES ».
A ces revendications, viennent s’ajouter la prise en compte des augmentations obtenues jusqu’en 2011 dans le calcul des pensions des retraités et les moyens pour la recherche notamment bureaux, laboratoires, équipements et fonds de fonctionnement, voyages d’étude pour tout enseignant-chercheur.
Rappelons que les enseignants-chercheurs des deux Universités publiques du Togo (Lomé et Kara) avaient déjà observé une grève illimitée en juin dernier, occasionnant ainsi la suspension des cours. Une situation qu’avait déplorée le président de l’Université de Lomé, Prof Dodzi Kokoroko qui avait indiqué, à travers un communiqué, que les revendications formulées sont prises en compte par le gouvernement.
« La présidence de l’Université de Lomé constate avec regret que, malgré la bonne volonté clairement affichée par le gouvernement en accédant à la plupart des revendications des enseignants-chercheurs : mise à disposition des Universités Publiques du Togo d’un budget permettant un échéancier pour le versement des augmentations de salaire, primes et indemnités obtenues en février 2018, mise en route avec les syndicats du remboursement des cotisations effectuées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), ces derniers ont maintenu leur mot d’ordre de grève jusqu’au 28 juin 2018 au plus tôt », lisait-on dans le communiqué.
Notons que ces derniers ont assuré que cette grève sera reconductible jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction à leur revendication.
Nicolas
Source : www.icilome.com