Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Comme l’on pouvait s’y attendre, la tension est montée d’un cran ce vendredi sur le campus universitaire de Lomé. Les forces de l’ordre ont encore engagé une course-poursuite avec les étudiants qui étaient sur le point de manifester pour exiger la libération du président de la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE) Foly Satchivi et d’un autre camarade.
Les étudiants n’ont pas eu le temps de commencer l’Assemblée Générale devant l’amphi 600 que les forces de l’ordre sont passées à l’attaque en leur lançant des grenades lacrymogènes. Certains étudiants quant à eux barricadaient les coins et recoins du campus tandis que d’autres répliquaient avec des jets de pierres. Puis s’en est suivie la course-poursuite entre forces de l’ordre et étudiants, chassés comme des bêtes sauvages.
A en croire les témoignages, les forces de l’ordre ont fait irruption dans la cité et molesté des étudiants qui ne faisaient même pas partie des manifestants. Le bilan des échauffourées fait état de plusieurs interpellations et blessés dans le rang des étudiants.
Pourtant hier, le même scénario s’est produit sur le campus où les étudiants ont été matraqués par les hommes en uniforme. Mais advienne que pourra. Ils sont décidés à poursuivre la lutte comme l’affirmait hier soir dans un communiqué le Mouvement pour l’Épanouissement de l’Étudiant Togolais (MEET).
« Le MEET voudrait rassurer les étudiants et tout le peuple togolais que malgré l’usage de la force, il n’abandonnera pas les revendications que tout le monde reconnaît légitimes », lit-on dans un communiqué.
Ce mouvement estudiantin exige la libération de toutes les personnes arrêtées et le respect de la franchise universitaire, mais c’est compter sans l’accord des autorités universitaires et des forces de l’ordre.
Voici ce que les forces de l’ordre font des étudiants togolais
Togo-Online.co.uk