Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Après tout le tintamarre annonçant ses trois jours de marches prévus pour les 29, 30 et 31 août 2017 dans les rues de Lomé, L’Union pour la République (UNIR) vient de se dégonfler.
A peine a-t-elle fini le premier jour de sa marche que le parti de Faure Gnassingbé annonce la suspension des deux jours restants. Les responsables du parti motivent cette suspension par le communiqué laconique pondu hier après-midi par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi.
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« Le Parti UNIR prend acte du communiqué du Ministre chargé de l’administration territoriale qui déplore les perturbations et autres effets néfastes engendrés par les manifestations publiques se déroulant les jours ouvrables. Sur cette base et dans un esprit de responsabilité, le parti a décidé de surseoir aux manifestations prévues les 30 et 31 août 2017 », lit-on dans un communiqué publié par UNIR.
Faux ! Pensent certains observateurs de la situation politique du Togo. D’après eux, UNIR est incapable de mobiliser assez de monde comme le fait l’opposition si ce n’est en échange de « l’argent ».
En tout cas, les images compromettantes qui ont fait le tour des réseaux sociaux dans la journée d’hier semblent leur donner raison.
La veille de la première journée de marche, des indiscrétions faisaient état de ce que le report de la marche du Cap 2015, Groupe des 6 et du PNP, a déstabilisé le pouvoir en place.
« Ils ont tenu une réunion durant toute une journée puisqu’ils ont été pris au dépourvu par l’opposition. Et comme ils ne pouvaient pas reporter, ils ont pris sur eux de faire ce folklore avec la participation des membres du gouvernement et autres personnalités qui ont laissé leurs tâches pour cette marche de la honte», nous a confié une source.
Si le ridicule tuait, ce régime serait déjà six pieds sous terre, comme le dirait l’autre !
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