A en croire le directeur général de l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), dans un entretien publié sur le site agridigitale.net, il est possible qu’une sucrerie ouvre ses portes dans deux ans.
Une fabrique de sucrerie au Togo. C’est possible. Même c’est bientôt. Dans l’interview mentionnée plus haut, le Togo se prépare même à ouvrir une usine de fabrication d’ici deux ans. L’exécutif a chargé l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) de s’activer dans ce sens.
« Il y a deux ans que le chef de l’État, Faure Gnassingbé, nous a instruit de faire en sorte que d’ici 2020, on monte une usine de fabrication de sucre dans la plaine de l’Oti », confirme Dr Bonfoh Bèdibètè, directeur général de l’ITRA.
Si l’idée est louable, sur le terrain, ce projet, dans sa faisabilité, fait face à certains imprévus. Ils sont liés à la nature de canne à sucre cultivée dans le pays. « La canne à sucre aujourd’hui disponible au Togo ne peut pas produire du sucre ». Il faut alors trouver les bonnes variétés afin de produire de sucre de qualité.
A quelques mois de 2020, l’espoir est tout de même permis. Selon le premier responsable de l’ITRA, l’institution a reçu les moyens lui ayant permis de trouver « 43 variétés de canne à sucre de la Thaïlande, des Etats-Unis, etc ».
Le scientifique ajoute par ailleurs que « parmi les 43 variétés, nous avons, au cours des expérimentations, trouvé 10 qui sont très efficaces et qui peuvent produire beaucoup de cannes à sucre et donner assez de sucre. Cela fait un an que nous faisons cette expérimentation ».
Et d’ajouter en outre : « Avec les dix variétés qui sont déjà retenues, nous allons pousser les expériences afin de dénicher les deux ou trois meilleures pour une très bonne production ici dans la vallée de l’Oti ».
En attendant, les expérimentations se poursuivent sur un site à Sadori, situé au nord du pays. A la fin, les variétés retenues seront plantées sur une superficie de 20.000ha et leur récolte servira à produire le sucre.
Des déclarations qui rassurent les uns et poussent à l’optimisme les autres.
A.H.
Source : www.lomechrono.com