Dès l’annonce de l’augmentation des prix produits pétroliers à la pompe, des stations d’essence n’attendent pas que la mesure prenne effet. Elles cessent de vendre l’essence et gardent le stock pour le vendre le lendemain au nouveau tarif. Cette stratégie se fait remarquer à chaque fois, ce que d’aucuns qualifient de vol.
Il est évident qu’après l’annonce d’une augmentation, les populations affluent vers les stations d’essence pour faire le plein pour quelques jours, en attendant de se conformer aux nouveaux prix. Mais à chaque fois, à la veille de l’augmentation, on se rend compte d’une ritournelle qui surprend plus d’un : . » Nous sommes en rupture de stock ».
S’il arrive qu’une station soit en rupture de stock, toutes ne le peuvent l’être, surtout au moment précisément où on annonce une imminente augmentation.
Hier nuit à l’annonce de l’augmentation, un petit tour dans quelques stations à Kégué, l’on remarque la déception sur le visage des consommateurs. Plus d’essence, comme pour dire : » vous reviendrez acheter la même quantité à un autre prix demain ».
Le Togolais lambda ne s’attendait pas à cette augmentation. Aussi brusque qu’elle soit, il voulait remplir son engin. Mais on lui lance au visage que le stock est terminé. Le paradoxe, c’est que dans ces mêmes stations, l’on peut s’approvisionner le jour suivant à la première heure. Curieuse politique commerciale qui n’a pas pitié du citoyen !
Il est impérieux que le ministère en charge du Commerce qui, seul, détient les secrets ces différentes hausses des prix des produits pétroliers, revoit la situation avec les sociétés qui font ce commerce qui frise le vol.
Il est inconcevable qu’on vende un ancien stock à un nouveau prix pour se renflouer les caisses, au détriment de la population.
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