La situation politique actuelle, c’est-à-dire le statu quo, s’explique par l’attitude conservatrice du régime cinquantenaire, de l’inconstance de l’opposition conjuguée au parti pris de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
C’est le constat du Groupe des 7 (G7) composé des organisations de la société civile notamment WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP-Togo et SAAD.
Dans un document titré « Processus du 27è dialogue togolais et mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO), elles exhortent la classe politique à se retrouver de nouveau autour d’une table pour discuter des sujets importants de la nation.
« Le G7 reste convaincu que la solution effective reste indiscutablement entre les mains des Togolais d’où l’importance d’un 28è dialogue togolais initié et conduit par les togolais », écrivent-elles après leur réflexion.
Les recommandations issues du dernier dialogue supervisé par l’instance communautaire a permis certes d’organiser les élections législatives, de réaliser certaines réformes à l’Assemblée nationale et tout récemment la tenue des locales. Mais le problème togolais reste entier d’autant que toutes les institutions devant contribuer à l’alternance politique pacifique au sommet de l’Etat sont verrouillées.
Il faut alors, recommande le G7, l’avènement d’une classe politique capable d’œuvrer « pour sortir du piège sans fin du bipartisme togolais symbolisé depuis 1958, par la lutte perpétuelle entre le courant nationaliste historique du CUT et ses avatars politiques dont l’UFC et récemment l’ANC et le courant progressiste du PTP et ses avatars politiques de l’UCPN, le RPT et UNIR actuellement ».
Ce regroupement d’acteurs de la société civile reste convaincu que seul un nouveau dialogue permettra au Togo de tourner définitivement la page des crises politiques…
A.H.
Source : www.icilome.com