Le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières avec l’appui financier de la Banque Mondiale a organisé, ce mardi 21 février 2017, une rencontre d’échanges sur l’état d’avancement du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT). La rencontre a réuni les agents de différents ministères (Sécurité, Environnement, Urbanisme et Action sociale) impliqués dans le PGCIT et une délégation de la Banque Mondiale. Le représentant de la Banque mondiale, Dr Koffi Hounkpè a précisé qu’au cours de la mission, la Banque Mondiale va essayer d’analyser les rapports des réalisations effectuées dans le cadre Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres. A cet effet, des visites de terrain sont prévues à Kpalimé, Missahoè et d’autres localités du pays.
Selon le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson, il est d’usage en de pareil occasion de faire une évaluation du chemin parcouru depuis la dernière mission et de s’assurer que les objectifs seront atteints au regard des résultats obtenus.
Pour M. André Johnson, le PGICT a fait du chemin en quatre ans d’exécution. « Je peux dire sans autre fausse modestie qu’il a contribué à améliorer les conditions de vie des populations», a précisé le ministre. Ainsi, il informe que le Projet a permis d’avoir une cartographie précise des zones vulnérables aux inondations .« Les zones à risque sont mieux connues, la plateforme nationale de réduction de risques de catastrophes a pris la relève avec la mise en place de dix-neuf (19) plateformes locales de réduction de risques de catastrophes, le tout suivie d’une communication suffisante sur les médias doublée de campagnes de proximité sur ces risques », a-t-il ajouté.
Avec le projet PGCIT, « le corps des sapeurs-pompiers a augmenté avec un ensemble d’équipements offerts à cette structure », a également rappelé le ministre de l’environnement.
Le PGICT a permis le renforcement des capacités des services notamment la protection civile, l’hydrologie et la météorologie ainsi que la cartographie. Outre cela, « le Projet a créé dix-sept mille (17000) emplois directs, douze mille (12000) emplois temporaires bénéficiant pour la majorité aux femmes (66%).
Le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) a pour objectif, le renforcement des capacités des institutions impliquées dans la gestion des risques d’inondation et de dégradation des terres dans les zones rurales et urbaines ciblées. Ce projet vise également la gestion durable des terres et des forêts dans les zones vulnérables aux changements climatiques.
Atha Assan
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