La soif de l’alternance qui s’est emparée du peuple togolais n’est plus à démontrer. Les rues de la capitale et des villes de l’intérieur du pays en parlent.
L’impressionnante marée humaine dans les rues ce jeudi est caractéristique du désir des Togolais de réaliser le changement. Il faut un autre régime pour diriger le Togo, un pays entre-temps dénommé la Suisse de l’Afrique, mais qui connaît une déchéance indescriptible sous le régime cinquantenaire des Gnassingbé.
Partout, les Togolais veulent voir l’après Faure Gnassingbé. C’est ce qui explique cette mobilisation qui ne faiblit pas depuis le 19 août dernier. « Il faut que ça change », scandent souvent les manifestants.
Que ce soient à Atikoumé, CCP (Adéwui) ou Bè-Gakpoto, la foule qui serpente les rues de la capitale, malgré ce soleil de plomb, exprime son indignation devant une gouvernance de 50 années qui a laissé le pays complètement à terre.
« Nous sommes fatigués de cette gouvernance. Mais nous resterons toujours debout pour dégager ce régime », a confié un manifestants.
I.K
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