Les langues de délient. Après l’implosion de la coalition de l’opposition, ses principaux –ex-leaders font part de leur vérité.
Mercredi, le Comité d’action pour le renouveau (CAR) s’est livré à cet exercice.
‘Le CAR n’était pas dans une dynamique de boycott des législatives. Il faut le dire aujourd’hui. La décision de ne pas aller siéger à la Commission électorale a été douloureuse, a déclaré Jean Kissi, le secrétaire général.
Pour les locales prévues cette année, cette formation se veut résolument proactive. Elle participera au scrutin et il est donc logique qu’elle dispose de représentants à la Céni, ont expliqué ses dirigeants.
Le CAR dresse un bilan peu reluisant des actions menées par l’opposition.
‘L’échec du combat démocratique a atteint le seuil du désespoir’, estime ce parti qui ne rejette pas à 100% le concept de coalition, à la condition qu’il soit totalement rénové.
‘Des valeurs comme l’unité nationale et la vérité doivent être des valeurs cardinales pour la nouvelle structure à mettre en place avec bien entendu un changement de dénomination. La coalition doit aussi se fixer une orientation politique caractérisée par un recours aux pressions couplée de dialogue, soulignent les dirigeants du CAR.
‘Que veut notre peuple? Veut-il vivre dans la loi de la jungle ou vivre une politique à base de consensus pour aller de l’avant?’, s’est interrogé Yawovi Agboyibo, le président du parti.
Pour ce vétéran de l’opposition, ‘La loi du plus fort soit devenue un principe où on fait de la politique avec populisme’.
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