Les travaux du dialogue « Lomé 218 » vont-ils se poursuivre ce vendredi 23 février 2018 tel que prévu? Voilà la question qui taraude certains observateurs après la déclaration de Eric Dupuy, chargé à la Communication de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), jeudi sur les ondes de Victoire Fm.
Pendant que l’opinion nationale et internationale attendent une suite aux pourparlers de « Lomé 2018 » entamés lundi, l’ANC membre de la coalition de 14 parti de l’opposition se fait intraitable sur le dossier des inculpations dans l’affaire des incendies des grands marchés de Lomé et de Kara. Des sorties médiatiques des leaders du parti orange (Pour l’instant on ne sait pas si l’ANC raisonne au non de la coalition) augurent une atmosphère tendue ce vendredi soir à la reprise des travaux.
Intervenant jeudi sur les ondes de Victoire FM, le bras droit de Jean-Pierre Fabre a salué la mise en liberté provisoire des 6 personnes arrêtées en 2013-2014 dans le cadre des incendies des marchés de Lomé et de Kara.
Mais pour Eric Dupuy, cette libération provisoire n’est pas une garantie. Ces personnes, y compris Jean-Pierre Fabre (également inculpé sur le même dossier), courent le risque de se retrouver encore en prison dans le cadre de cette même affaire des incendies des marchés.
« C’est une bonne chose que nos frères soient libérés. Maintenant, ce n’est pas tout. Ces personnes-là ont toujours l’épée de Damoclès sur leur tête. Puisqu’ils ne sont pas libérés totalement, ils sont libérés provisoirement et les inculpations pèsent sur tous, y compris le chef de file de l’opposition », a-t-il indiqué.
Selon lui, Jean-Pierre Fabre veut prendre toutes les précautions possibles pour éviter les surprises désagréables du régime RPT-UNIR. Et pour se laver complètement dans ce dossier des incendies des marchés, il réclame un procès en bonne et due forme. «Il est prêt à comparaître devant une juridiction le plus rapidement possible», a souligné le chargé à la Communication de l’ANC.
Et de poursuivre en menaçant, « soit on le convoque, on le juge et il participe au dialogue, où alors on ne le juge pas, il est toujours inculpé. Auquel cas, il ne participera pas au dialogue ».
En tout cas, reste à savoir cette réclamation de dernière minute trouvera satisfaction. Quand on sait que les travaux des pourparlers entre le pouvoir et l’opposition reprendront dans quelques heures sous la houlette du facilitateur ghanéen, Nana Akufo-Addo.
A. Godfrey
Source : www.icilome.com