L’assassinat des enfants est un fait récurrent dans le paysage politique togolais dominé par une dictature militaire archaïque et minable. En ce début du mois de décembre 2018, nos bourreaux viennent encore de récidiver. Presque toutes les fois que le peuple opprimé se répand dans les rues pour exiger la démocratie, la liberté et la fin du règne sordide et criminel des Gnassingbé, les ennemis de ce peuple font couler des fleuves de sang. Parmi les victimes, il y a des enfants. Au nom de quoi ? Quelle est cette barbarie ?
Même à la guerre, il y a des lois dont la non observation est qualifiée de crime de guerre. Crime qui relève de la Cour pénale internationale.
Quel devoir, quel honneur y a-t-il à tirer avec des armes de guerre sur des manifestants et des innocents désarmés ? La philosophie, la morale, la stratégie militaire ne me livrent aucune réponse.
Par contre, l’histoire offre des réponses. Les régimes aux abois, illégitimes et vomis par les peuples qu’ils brutalisent, sont ceux qui se livrent à ces abominations. La peur viscérale qu’ils ont de perdre un pouvoir dont ils ont usé et abusé, après l’avoir volé, bien souvent, les convainc de faire verser le sang dans une campagne de terreur d’une rare sauvagerie, pour la conservation de leurs privilèges usurpés et surtout de leur impunité. L’impunité qui est l’arme des lâches.
Malgré la barbarie, le sang des enfants versé sur la terre du Togo, le peuple continue la marche héroïque vers la liberté pour rompre les chaînes de l’esclavage du gangstérisme politique du Rpt/Urine. Tuer des enfants, n’est-ce pas une façon d’annuler l’avenir d’un peuple?
Prennent-ils un malin plaisir sadique à jouir du spectacle des parents de ces gosses, complètement dévastés par le chagrin et l’incompréhension ? Ont-ils toute leur raison ? Quelle misère morale ! Quelle veulerie ! Ces types doivent être dégagés absolument. Il y va du sort de notre peuple.
Ayayi Togoata Apedo-Amah
27Avril.com