Le Plan national de développement a des avantages compétitifs avérés a déclaré lundi Patrick Sevaistre, membre du Conseil français des investisseurs en Afrique et professeur à HEC, lors de la cérémonie de lancement de ce programme.
Ce Plan n’est pas un catalogue de bonnes intentions ; il ouvre la voie à un partenariat public-privé de très large envergue.
Lors du panel organisé à l’occasion de cet événement, l’ancien Premier ministre du Bénin et banquier d’affaires, Lionel Zinsou, s’est dit impressionné par la qualité du projet togolais : ‘Ce n’est pas un Plan de plus, ce n’est pas un Plan comme les autres ; je crois que c’est un travail remarquable’.
Le plus important, a-t-il dit, est la capacité du Togo à créer de la confiance.
‘Mais la confiance ne se décrète pas, c’est long a venir’, a expliqué Patrick Sevaistre faisant référence à la nécessité d’offrir aux milieux d’affaires un cadre propice à l’investissement.
Gilbert Houngbo, le président du FIDA (Fonds international de développement agricole), a également manifesté sa satisfaction sur ce projet qu’il estime structurant.
‘Le PND évoque la création de 500.000 emplois. Je peux dire que l’on peut même aller jusqu’à 750.000. Il ne s’agit pas pour moi de participer au culte de la personnalité, mais de parler franchement’, a-t-il déclaré évoquant ‘un nouvel élan qu’il faut capitaliser’.
Le PND sera financé au 2/3 par le secteur privé sur un budget estimé de 7 milliards d’euros
Et pour Lionel Zinsou, l’Afrique aujourd’hui a le choix des partenaires. Cela signifie que le Togo ne devrait pas avoir trop de difficultés à trouver les investissements nécessaires à la mise en œuvre et à la réalisation du PND.
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