Depuis octobre 2017 qu’ils ont été recrutés, ces enseignants stagiaires n’ont pas perçu leurs salaires jusqu’à ce jour. Fatigués d’espérer, ceux-ci ont décidé de se faire entendre au ministère de la Fonction Publique mardi. Seulement, un détachement de la gendarmerie nationale a empêché leur rassemblement.
Ils sont près de mille enseignants à avoir pris service en octobre 2017, à la suite du concours national de recrutement des fonctionnaires. Depuis, ils n’ont pas leur salaire ceci à cause du retard pris dans le traitement de leur dossier. Dès lors, la précarité, le manque demeurent le quotidien de ces enseignants qui ne savent plus à quel saint se vouer.
En allant au ministère ce mardi, ils avaient pour intention de rencontrer le directeur général ou le ministre de la Fonction Publique afin de mieux être situer sur l’évolution de leurs dossiers.
« Nous voulons qu’on nous situe à quel niveau se trouve notre dossier. Jusqu’ici nous n’avons pas encore constitué les dossiers de prise en compte salarial puisque les arrêtés de nomination ne sont pas publiés. Nous venons prier les autorités à diligenter les processus de traitement de notre dossier », a laissé entendre le porte-parole des enseignants.
Après la dispersion du mouvement des enseignants, l’on apprend que Gilbert Bawara a laissé entendre que le gouvernement prendra en compte leurs demandes et qu’ils auront des avances sur salaires.
Assurément, le mouvement a porté ses fruits.
M E
Source : www.lomechrono.com