Cina Lawson aura tous les problèmes pour matérialiser son projet de création de Togocom, la résultante de la fusion de Togo Telecom et Togocel. Pour preuve, les agents de Togo Telecom et Togocel menacent de cesser les travaux si leur mémorandum n’est pas pris en compte par la ministre en charge de l’Economie Numérique.
Jeudi lors d’une conférence de presse, ces agents ont été clairs : « Les travailleurs de Togo Telecom et de Togocel ne s’amusent pas. Même s’il faut aller en grève, nous irons », ont-ils menacé.
En réalité, ces agents ne sont pas contre la fusion des deux opérateurs, mais c’est le processus tel que mené par Cina Lawson qui laisse à désirer.
« Nous réaffirmons notre attachement à la transformation des deux entités parce qu’elle permettra de mutualiser les ressources du Groupe, à la satisfaction des clients. Cependant, l’allure que prend cette transformation sera chaotique pour le Togo demain », a laissé entendre Samuel Komlan Adjoh, président du comité des délégués du personnel de Togocel.
Pour ce faire, ils joueront de leur poids pour freiner l’élan de Dame Cina qui engage cette fusion sans respect d’aucun texte. L’accord de licences à deux (2) fournisseurs d’accès internet (FAI) à travers un processus de sélection est sujet aux critiques.
«L’étendue de la licence ou son contenu fait de leur détenteur des opérateurs globaux de communications électroniques, alors qu’au lancement de l’appel d’offres, il s’est agi de la sélection de FAI qui ne doivent être que des détaillants qui achètent en gros chez un opérateur », un processus qui transforme de ce fait des fournisseurs en opérateurs.
Le bradage de la licence 4G à 200 millions à Teolis S.A est un autre problème. Et les syndicats de Togo Telecom et les comités de délégués de Togocel ne vont pas se laisser marcher dessus.
M E
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