Selon les articles 935, 936 et 937 du Code pénal, l’exercice illégal d’une profession est puni par la loi. Le sieur Ezin Ayéna l’a peut-être appris à ses dépens ou carrément il a fait fi de ces dispositions, en opérant dans la clandestinité depuis 2006 où il était parti en retraite.
Ezin Ayéna est un infirmier d’Etat en retraite. Mais il a installé clandestinement un cabinet médical dans lequel il exerce illégalement. Malheureusement pour lui, un de ses patients a trépassé après une intervention chirurgicale qui a mal tourné.
Samedi dernier, la Gendarmerie nationale a présenté M. Ayéna avec ses matériels de travail qui ont été saisis, après perquisition dans son domicile.
« Après l’intervention chirurgicale, le patient est rentré chez lui. Quelques heures plus tard, il manifestait des signes cliniques inquiétants. M. Ayéna, alerté par les parents du patient, s’est transporté en lui prescrivant une perfusion », a fait connaître la Gendarmerie nationale.
Mais ces tentatives n’ont pu sauver le patient. « Ayant constaté que l’état de santé de ce dernier se dégradait davantage, il demande aux parents de la victime de l’évacuer au Centre Hospitalier Régional de Lomé. Chemin faisant, la victime a rendu l’âme », a souligné la Gendarmerie.
Selon les informations, le patient avait déjà été opéré d’une hernie inguinale le 11 novembre 2018 par le Sieur Ezin Ayéna dans sa clinique clandestine.
I.K
Source : www.icilome.com