Le régime de Faure Gnassingbé continue d’engranger « ses otages politiques », comme l’indiquent les organisations de la société civile. Selon les informations, le 21 décembre dernier, au lendemain des élections législatives controversées, 21 personnes ont été arbitrairement arrêtées à Lomé et détenues dans les locaux du Service de Recherche et d’Investigation (SRI)
Mercredi et jeudi derniers, 16 des 21 personnes détenues ont été déférées, sans aucune forme de procès, à la prison civile de Lomé. Selon nos sources, il s’agit de Issa Issidou, Issa Salifou, Fofana Nafiou, Mohamed Souleymane, Ali-Agbo Marzouk, Adam Latif, Djobo Boukari, Yacoubou Bilal, Youssif Ali, Yaya Souleymani, Alles Atti, Karo Wawim, Goma Ab-Aziz, Kodofia Djibril, un autre surnommé Général 19 août et Djéri Nouridine.
Ces 16 personnes ont passé plus de 26 jours de privation de liberté dans les locaux du SRI. Et L’état dans lequel ils se trouvent montre à suffisance les conditions dans lesquelles ils ont été détenus à la Gendarmerie. Des informations indiquent qu’ils ont été torturés.
Selon les ces sources, le sieur Djéri Nouridine est dans un état critique. « Quand il est arrivé, il avait de la peine à se tenir sur ses pieds pour marcher. Il a besoin d’être soutenu avant d’effectuer des mouvements. Il se trouve dans un état piteux. Si rien n’est fait, le pire pourrait lui arriver », confie une source qui assure qu’il été malmené au SRI.
Selon toujours les indiscrétions, ces 21 détenus font partie d’un groupe de personnes arrêtées dans un hôtel sis à Agoè. Il est clair que ces détenus viennent grossir le lot des « otages politiques » du régime de Faure Gnassingbé.
Source : www.icilome.com