Un convoi de Pascal Bodjona bloqué à Kara

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L’ex bras droit du chef de l’État, Pascal Bodjona n’est pas au bout de ses peines. Visiblement, tous ses faits et gestes sont désormais scrutés. En témoigne l’incident qui s’est produit mercredi aux environs de 19 heures à l’entrée de la ville de Kara alors qu’il se rendait dans son village natal, Kouméa, pour la 6eme anniversaire de la disparition de son défunt père Bodjona Ali Antoine.

Des témoins indiquent que le convoi de Pascal Bojodna, composé de 6 voitures, en provenance de Lomé, a été rejoint à l’entrée de la ville de Kara par des conducteurs de taxi-moto venus l’accueillir. Mais subitement, le cortège a été bloqué au niveau de la gendarmerie sur la nationale N°1 par des gendarmes cagoulés et lourdement armés.

Selon les informations, les conducteurs de taxi-moto ne se sont pas laissés faire. Ils se sont farouchement opposés aux gendarmes, mais ces derniers auraient menacé de faire usage de leurs armes au cas où le convoi venait à forcer le passage.

Il a fallu l’intervention de Pascal Bodjona auprès d’un officier de la gendarmerie avant que la voie ne soit libérée. L’ancien ministre aurait expliqué à l’officier qu’il ne s’agissait pas d’une manifestation, mais plutôt d’une cérémonie en mémoire de son feu père.

Faure Gnassingbé aurait-il une peur bleue de son ancien fidèle collaborateur au point de scruter ses moindres déplacements ? Un fleuve calme est plus dangereux, dit-on souvent. De toute évidence, le silence du fils de Kouméa inquiéterait dans certains milieux. Les faits donnent raison à ceux qui l’affirment.

JA

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