Le gouvernement togolais a rendu public ce mercredi un communiqué selon lequel le mardi 23 mai dernier, un litige foncier opposant Yanga et Moba dans le village Kabou dans la province de Koulpélogo au Burkina Faso, a dégénéré en un affrontement entre les deux (2) communautés.
Il s’en suit, poursuit le document gouvernemental, un déplacement de milliers de personnes, essentiellement de la communauté Moba, vers les villages frontaliers du Togo. On dénombre à ce jour près de 4000 déplacés installés pour la plupart provisoirement dans les écoles de Djakpaga (Tône), Babidouaré, Samnaba et Badibou (Cinkassé), note-t-on.
« Ces déplacés pour la plupart des femmes et des enfants sont arrivés sans effet dans notre pays à la recherche de secours et se trouvent dans une situation de précarité. Les enfants sont déjà menacés d’anémie et des cas de diarrhée sont signalés », indique le gouvernement togolais.
Komi Sélom Klassou et ses ministres disent avoir pris des mesures « urgentes » pour venir en aide à ces nombreux déplacés. Ils demandent également à la population locale, aux villages d’accueil une « grande solidarité » envers les déplacés.
Les Moba sont une population d’Afrique de l’Ouest, vivant au nord du Togo, particulièrement dans les villes de Dapaong et de Bombouaka et leurs environs, également au Ghana et au Burkina Faso. Les Yanga sont du Burkina Faso.
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