Un colloque consacré à la spiritualité et à la laïcité s’est tenu vendredi 22 février 2019 à la Maison de l’Avocat à Lomé, ceci en marge de la Journée Nationale de la Société Civile.
Cette rencontre organisée par le Cercle d’Initiatives Citoyennes pour le Challenge et le Changement en Afrique (CICCA), en collaboration avec Solidarité Lorraine Afrique, a permis aux participants de faire le tour du contenu sémantique et lexicologique des notions de laïcité, de libertés publiques et d’Etat de droit ainsi que leurs fondements juridiques. Elle a également permis de mettre en valeur les expériences des uns et des autres dans le but, à terme de favoriser un véritable climat de tolérance et aider à remédier aux fractures sociales nées des stigmatisations politiques, ethniques et religieuses.
Le but final de cet exercice, est de consolider l’État de droit et favoriser l’unité nationale entre les filles et fils de la nation togolaise, ont laissé entendre les organisateurs.
« Il faut réinventer la spiritualité en Afrique parce qu’on a l’impression que c’est la religion chrétienne qui a apporté la spiritualité en Afrique. Or, la spiritualité existait même avant les religions dites révélées. Et donc nous devons retrouver cette spiritualité qui nous liait aux vrais éléments de l’univers pour pouvoir mener et conduire notre vie afin de mener une vie de charité, d’équité et de partage », a confié à l’Agence de presse AfreePress, Sylvain Attoh-Mensah, président du CICCA.
Il s’agit d’après Jean Luc Burgain, président de Solidarité Lorraine Afrique, de réfléchir avec un groupe de personnes initiées, sur comment travailler pour un perfectionnement intellectuel et moral de la société togolaise et africaine en général. Et comment travailler à l’amélioration matérielle et sociale de la société en plaçant la question du libre arbitre et de la laïcité au centre du débat.
Le colloque a rassemblé des acteurs politiques, de la société civile et des religieux. Il est placé sous le thème : « Laïcité, religions et traditions : Quelle spiritualité pour une cohésion sociale en Afrique ? ».
Théophile K.
Source : www.icilome.com