Les habitants du quartier Sogbossito (Lomé) se sont réveillés dans la matinée du samedi 28 septembre 2019 dans un émoi total. Un jeune homme du nom de Odohi Médjidon Smaïla, 42 ans, a été assassiné dans sa maison, le corps sans vie retrouvé dans son puisard.
Même si à l’heure actuelle, l’on ne connait ni les auteurs de ce crime odieux, ni leur motivation, les circonstances du drame semblent montrer qu’Odohi Médjidon Smaïla connaissait ses agresseurs.
Selon les informations, la victime, apparemment un cadre du ministère de l’Environnement au soir de son meurtre, comme de routine, a passé du bon temps en famille avec sa femme et leurs enfants. Il sonnait 20 heures lorsque sa femme est allée se coucher pendant que Smaïla (la victime) est sorti prendre de l’air devant sa maison après avoir travaillé sur son ordinateur.
Tard dans la nuit, sa femme réveillée, a constaté que son mari ne l’a pas rejoint au lit. Persuadé que ce dernier était toujours à la porte en train de prendre de l’air comme à son habitude, la dame est sortie pour demander à son époux de rentrer car il se faisait tard.
Grande fut sa surprise lorsqu’elle se rendit compte que son homme n’était pas au portail. Elle s’est alors mise à l’appeler, l’a recherché dans toutes les chambres, sans pour autant retrouvé ses traces.
Mais un détail a retenu son attention. Les tapettes de son mari étaient justes à quelques mètres du portail. Affolée, la femme alerta donc les parents de l’homme pour savoir s’il était chez eux, ce qui ne fut pas le cas. Ces derniers se sont donc dépêchés pour rejoindre la famille de leur fils dès qu’ils ont eu échos de la situation.
Avec l’aide des amis, voisins, le corps sans vie de M. Odohi a été retrouvé dans son puisard dans la matinée du samedi 28 septembre. Dépêchés sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont pu repêcher le corps.
L’homme avait la tête blessée avec des saignements dans les narines a-t-on appris. Pour l’heure, on ne connait pas encore les auteurs de ce crime crapuleux. Une enquête a donc été ouverte par la police.
Nous y reviendrons.
Source : www.icilome.com