Un cadre africain pour la protection de l’enfant

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Des parlementaires africains venus de 23 pays en charge des questions des droits de l’enfant sont réunis depuis lundi à Lomé pour tenter d’harmoniser leurs politiques. Ils souhaitent accompagner le pouvoir exécutif dans la définition d’un cadre légal susceptible de protéger les enfants contre la traite et le travail illégal.

Selon une récente étude indépendante, 29,6% de jeunes togolais âgés de de 5 à 14 ans travaillent alors que l’âge minimum requis est 15 ans et 18 ans pour les travaux dangereux.

Le principe de gratuité du primaire est acquis, mais pas appliqué partout. Certains parents en profitent pour ne pas scolariser leurs enfants.

Autre problème, les écoles sont souvent distantes de plusieurs kilomètres du lieu d’habitation. En l’absence de transports publics, impossible de rejoindre les établissements scolaires

Cette situation n’est pas spécifique au Togo ; elle concerne de nombreux pays africains.

Les parlementaires présents à Lomé veulent inciter les parlements nationaux à agir pour mettre un terme aux abus et à tous les obstacles qui encouragent indirectement le travail des enfants et la violation de leurs droits.

Mais une loi ne peut être efficace sans moyens financiers derrière. Il faut donc aussi mobiliser les partenaires étrangers et les organisations internationales.

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