Je vois depuis quelques jours des larbins, porteurs de valises et autres petits personnages de moindre importance gravitant autour de la dictature togolaise qui, chauffés par la peur de la mort qu’ils sentent si proche d’eux, le système sanitaire dont leurs mentors ont doté le Togo ne pouvant les sauver, s’agitent de gauche à droite.
Et comme il est de coutume chez les lâches, ils s’attaquent aux branches sans oser toucher à la racine. Ils mettent le tort sur les ministres et collaborateurs du régime qui, selon eux, ont entraîné le Togo dans son état de délabrement. La bonne vieille récitation: le Président travaille, c’est son entourage qui est mauvais.
Zozos, un bon président ne peut en permanence se faire entourer de médiocres. Et le développement d’un pays a toujours été avant tout porté à l’actif du Président. On parle de J.J Rawlings qui a placé le Ghana sur la voie du développement. Qui retient encore le nom d’un de ses ministres et collaborateurs ? On loue Thomas Sankara. Qui retient le nom d’un de ses ministres et collaborateurs ? Aujourd’hui tout le monde cite en Afrique le Rwanda comme modèle de développement. Qui connaît et associe directement le nom d’un seul de ses ministres à ce succès ? Demain, on dira : c’est le président Kagamé qui a développé le Rwanda.
Donc, si le Togo doit se développer, c’est avant tout l’oeuvre de celui qui a sa destinée en main. Et s’il est dans l’état honteux actuel, c’est la faute à la même personne. Laissez donc, bande de lâches, les médiocres ministres en paix et allez accuser le médiocre Président qui les nomme et les maintient.
Quand la tortue, dit l’adage, va en voyage, elle loge chez l’escargot. Car ils sont tous deux des animaux lents cachés sous une coquille.
David Kpelly
Source : 27Avril.com