Mgr Philippe Fanoko KPODZRO a-t-il réellement traité les responsables de l’ANC de Juda ? Et si oui, pour quelle raison ? Deux questions qui sont longtemps restées sans réponse concrète jusqu’à mercredi 11 septembre dernier lors de la conférence de presse du Prélat pour lancer les journées nationales de jeûnes, prières et de louanges pour implorer l’onction de Dieu sur les opposants afin de parvenir à un candidat unique pour l’élection présidentielle de 2020.
Après lecture par lui-même de sa déclaration liminaire, l’archevêque émérite de Lomé a lancé la phase des questions et ce sujet précis a été la toute première d’éclaircissement qui lui avait été posée. Il y a répondu avec plaisir et voulait en dire davantage ; mais contraint de ne plus aller loin par un de ses collaborateurs (celui-là qui est à sa gauche sur la photo), il s’y est soumis car lui disait-on, “on n’est pas venu ici pour creuser l’abcès”.
En effet, qu’a concrètement dit Mgr KPODZRO au sujet tde cette affaire ? Il reconnait avoir traité des gens de Juda en martelant que “c’est une réalité”. Mais, il dit n’avoir pas nommément cité le parti de Jean-Pierre FABRE, notamment l’ANC.
Le couac est ainsi né. Mgr KPODZRO avait initié des rencontres avec les partis composant la coalition de l’opposition dénommée C14 sur sa proposition de candidature unique. Il leur a fait comprendre que “l’union fait la force et qu’aucun parti ne pourra réaliser seul le vrai bonheur du Togo”.
Il a même donné un bref aperçu de la personnalité de ce candidat unique recherché.
“Ce candidat unique ne doit pas avoir un esprit vengeur, ni être un revenchard. Mais, il doit être quelqu’un qui rassemble et qui pardonne afin de faire des togolais des heureux”, poursuit Mgr KPODZRO.
Jusque-là, pas de problème et les différents partis politiques sont reçus pour donner leur “position officielle”.
“Quand le tour de l’ANC est venu, ils m’ont dit non, qu’ils n’accepteront jamais cette proposition que je fais et que l’union-là ne peut se réaliser que sur le cadavre de l’ANC”, a rendu public le Prélat.
Suite à cela s’en est suivi tout ce qui s’est suivi. Mais, cela ne fait pas perdre de fil conducteur à l’archevêque émérite de Lomé. Sinon, il n’aurait pas jugé utilisé voire indispensable d’impliquer Dieu pour une solution à la problématique de la candidature unique de l’opposition.
“Il faut réussir à réaliser cela au moins une fois. Le salut ne viendra pas d’ailleurs, ni de la CEDEAO, ni du Ghana, ni de la Guinée. Mais, le salut viendra des togolais qui accepteront un candidat unique”, continue de plaider Mgr Philippe Fanoko KPODZRO.
Source : telegramme228.com