Dans la capitale éthiopienne, la mayonnaise diplomatique de Faure Gnassingbé aurait réussi. Au-delà des audiences et échanges avec ses pairs, le fils du général Eyadéma s’est vu confier la gestion du projet Open-Sky impliquant 23 pays de l’instance africaine.
Le projet du marché unique de transport aérien en test dans 11 pays africains depuis 2015 aurait montré de bonnes performances. 12 autres pays dont le Togo ont alors rejoint le cercle portant alors le nombre total à 23 sur 54 pays africains.
Ces Etats combineraient plus de la moitié de la masse humaine du continent pour plus de 80% du trafic aérien sur le continent. Selon les études, le projet classé parmi les principaux de l’UA dans l’agenda 2063 serait une aubaine pour les emplois, l’explosion du trafic aérien et beaucoup plus.
Lancé le 28 janvier, Faure Gnassingbé a obtenu la gestion du chantier. Il l’annonce lui-même sans tarder dans un tweet. L’information suscite de vagues de colères surtout de la part des internautes qui pestent à travers de véhéments commentaires.
C’est avec humilité et engagement que j’ai accepté de conduire, avec la contribution de mes pairs, le processus de mise en oeuvre du Marché unique aérien africain.
A travers ma modeste personne, c’est notre cher pays, le #Togo, qui est honoré.
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) 29 janvier 2018
D’aucuns arguent que le bon sens aurait quitté l’Union Africaine au point d’impliquer un homme qui engage l’armée dans la tuerie de citoyens et maintient tout un pays dans la désolation depuis plus d’une décennie.
Rien à faire. Pour Faure Gnassingbé, le 30ème sommet de l’UA a été l’occasion de clouer le bec à ceux-là qui veulent le faire passer d’un «homme simple, à une dictateur sanguinaire», selon sa propre expression.
A. Lemou
Source : www.icilome.com