Tronçon Agbavi-Aného : Une imperfection infrastructurelle parmi tant d’autres

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Problèmes de route un jour, problème de route toujours. C’est en tout cas l’impression qu’on a au Togo de Faure Gnassingbé, pays où tous les travaux sont réalisés avec des bras cassés. Sur toute l’étendue du territoire, presque toutes les routes souffrent d’une imperfection non moins préjudiciable, tant aux usagers des ces routes-là qu’aux habitants que ces routes desservent.

Et cette saison de pluie ne dérogera pas à la règle en apportant son lot de souffrances aux automobilistes. Le plus révoltant, c’est que les autorités utilisent également ces voies pour rallier d’autres artères du pays. C’est bien triste. Et comme pour couronner le branle-bas mis en musique jusqu’ici par l’équipe Faure quant aux routes et leurs imperfections, passons tant soit peu au scanner la longue voie qui lie Agbavi à Aného.

Pour choquant et irresponsable que cela paraisse, cette voie n’en finit pas de cristalliser les incompréhensions entre automobilistes. Celles-ci ne relèvent nullement de leur bon vouloir, loin de là. Car, comment est-ce possible qu’une aussi longue voie soit dépourvue de feux tricolores ? Les passagers roulent ainsi sans savoir à quel saint se vouer et souvent ce sont les mêmes passagers qui paient les pots cassés.

Ceci dit, ils sont loin d’être à l’abri d’accidents de toutes sortes. Reste à savoir à quoi jouent nos autorités, si tant est que cette voie demeure l’une des plus empruntées du pays. Ne parlons même pas de ces routes qui en ces temps de saison des pluies présentent un aspect pour le moins hideux.

Vivement que l’équipe gouvernemental se ressaisisse pendant qu’il est encore temps. Vivement que le mandat social tant annoncé se traduise dans les faits.

Source: Le Correcteur N°762

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