L’agression le 7 février dernier du journaliste Robert Avotor du Bi-hebdomadaire « L’Alternative » par des gendarmes à Akato Viépé, une banlieue de Lomé, continue de soulever des vagues d’indignations et de condamnations. Après les organisations professionnelles de la presse togolaise qui ont vivement dénoncé l’acte et appelé à des sanctions contre les auteurs des violences sur le journaliste, c’est le tour de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication de monter au créneau pour condamner l’acte.
L’institution dirigée par Pitang Tchalla, dans un communiqué rendu public le 10 février dont copie a été envoyé à l’Agence de presse Afreepress, exprime son « indignation ». Le communiqué informe que le président de la HAAC Pitang Tchalla, a « interpellé le ministre de la Sécurité et de la protection Civile et le Directeur Général de la Gendarmerie nationale au sujet de cet incident grave ».
En attendant, dit le communiqué, la HAAC « condamne sans équivoque toutes formes de violence physique, morale, verbale et éditoriale et appelle tous les acteurs et protagonistes à œuvrer à l’apaisement par le respect des règles qui régissent la profession et d’éviter toute escalades et surenchères ».
Il faut rappeler que selon les témoignages fournis par le journaliste Robert Avotor lui-même, son agression est intervenue alors qu’il assurait la couverture d’un litige foncier à Akato-Viépé le 07 février dernier. Il dit avoir été arrêté sur les lieux de « façon brutale » par des éléments de la gendarmerie de Sagbado et conduit manu-militari au poste de gendarmerie de cette localité où il rapporte avoir été « molesté », « torturé pendant des heures » et « obligé de faire ses besoins dans le pantalon ».
A.Y.
Afreepress
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