Parfois, les pollueurs de l’environnement sont les populations elles-mêmes. C’est le cas des habitants de Tokoin-Doumasséssé (Lomé) qui, depuis un moment, ont transformé quelques endroits du quartier en un véritable dépotoir.
Impossible de passer par la voie ferroviaire située entre Tokoin Doumassessé et Tokoin Dogbéavou sans humer une odeur pestilentielle. Les populations riveraines prennent le vilain plaisir d’y jettent des ordures, des matières fécales et aussi dans les caniveaux.
Pourtant, cette même population se plaint pour sa santé.
Néanmoins, quelques rares personnes dans la zone s’opposent à ces actes inciviques.
Rencontré fortuitement dans le quartier, Fomey, professeur d’anglais et habitant de Tokoin Doumassesse, s’est indigné de la transformation du quartier en un dépotoir.
A l’en croire, certains vidangent nuitamment leur puisard dans les ruelles. Le hic est que ces derniers ne digèrent pas les réprimandes.
Pis, tout se passe au nez et à la barbe des responsables du Comité de développement du quartier (CDQ). Pour un autre habitant du quartier ayant requis l’anonymat, les membres du CDQ n’ont que faire de l’image du quartier. Sinon, cela fait longtemps qu’ils auraient mené des actions concrètes pour décourage les auteurs de l’insalubrité qui règne dans le quartier.
Ce dernier, dans ses propos, n’a pas épargné le chef du quartier qui, selon lui, ne joue pas son rôle.
Il est vrai que le CDQ et le chef du quartier sont fortement indexés, mais l’idéal serait que la population elle-même cesse de polluer l’environnement.
Même si l’État est appelé à veiller au grain, les populations sont les premières concernés. Après tout, c’est leur santé qui est menacée.
JA
Lomechrono.com