Au Togo, 2 sessions d’échanges sont annoncées dans le cadre du séminaire sur le thème « Dépénalisation des délits de presse au Togo et la responsabilité du journaliste ». Les 2 rendez-vous se tiendront les 21 et 27 mars 2017, l’un à Lomé, la capitale, et l’autre dans la ville de Kara.
Y sont attendus, les patrons des médias publics et privés, les responsables des rédactions, les présidents des organisations et d’associations professionnelles et les membres de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac).
Le séminaire est organisé par la Haac qui entend faire le bilan de 13 ans de dépénalisation des délits de presse, au Togo. Le rapporteur de cette instance de régulation, Mathias Ayéna, explique que les travaux permettront de revisiter le cadre réglementaire d’avant 2004, une époque qui rappelle les peines de prison infligées aux journalistes pour des dérives commises dans l’exercice de leur profession. Le séminaire s’appesantira ensuite sur la situation actuelle, notamment les délits de presse pouvant conduire en prison et les fautes qui sont commises.
« 13 ans après, quel bilan peut-on dresser ? Comment les journalistes togolais ont usé de ce nouveau code dépénalisé. La presse togolaise a-t-elle gagné en notoriété, en responsabilité, en professionnalisme ? Est-ce que ce code est encore d’actualité ? Il est donc normal de dresser un bilan. Nous allons nous interroger également sur le rapport entre absence de prison et multiplication des titres de presse et du nombre, au-delà, de la qualité ; et aussi analyser la récurrence de certains délits de presse notamment, injures, diffamation.», a expliqué Mathias Ayéna.
Agence Ecofin